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Chapitre 4 : Un amour à sens unique
« Je ne savais pas où je me trouvais mais une
très belle jeune femme se trouvait debout devant moi. Ses yeux me fixaient
et son sourire me fit frémir », une voix au loin se fit entendre
: « Tidus, Tidus… »
« Tidus réveille-toi ! Je t’en supplie ne me laisse pas,
ouvre les yeux ». Le jeune homme se réveilla avec un horrible goût
de sable dans sa bouche. Encore sonné, il voyait flou, mais il réussit
à distinguer les traits fins d’une jeune fille blonde. Elle n’était
pas très grande, frêle et vêtue d’un ensemble moulant,
dont le haut était orange. Elle portait un short vert extrêmement
court. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval haute ébouriffée
[1]. Une fois ses esprits retrouvés, il pu
remarquer dans les yeux vert remplis de larmes de la demoiselle des pupilles
en forme de spirale étrangement hypnotisantes.
« Ah tu reprends tes esprits » dit-elle. Elle se jeta dans ses bras
en le serrant de toutes ses forces. « J’étais morte d’inquiétude,
j’ai cru que tu étais mort ! » cria-t-elle en sanglots. Le
jeune homme n’y comprenait rien, qui était cette fille ? La connaissait-il
? « Je me souviens être partit pour Besaid sur le bateau, et de
la tempête… » dit-il. « Où suis-je ? »
« Tu es dans le désert de Sanubia, à Bikanel plus précisément
» lui répondit-elle. « Tu es déjà venu ici,
tu ne t’en souviens pas ? » . « Non » lui répondit-il,
« Je ne sais même pas qui je suis, mais toi tu sembles le savoir,
non ? ». Il la regardait avec des yeux pleins d’espoir et d’insistance.
« Tu ne sais plus qui tu es ? Tu t’appelles Tidus. Tu es sûr
que tu n’as pas bu un peu trop d’eau de mer ? » . «
Ce n’est pas l’eau de mer, je ne me souviens plus de qui je suis
depuis mon réveil au fond de l’océan. Je déambule
à la recherche de mon passé depuis plusieurs jours…Je suis
allé à Kilika, à Luca, et… ». Le jeune homme
s’évanouit. S’en était trop pour lui, trop pour une
seule journée.
Quand il reprit connaissance, il se trouvait dans une petite
chambre très éclairée par une grande fenêtre. Elle
était bien rangée, bien que remplie de nombreux objets bizarres.
Il voulait se lever quand il remarqua enfin que la jeune fille de la veille
était à genoux au chevet de son lit, la tête collée
contre son torse. « Mais…qu’e..qu’est-ce qu’elle
fait là ? » pensa-t-il en rougissant. Il la déplaça
en prenant bien soin de ne pas la réveiller, se leva et se dirigea vers
la grande fenêtre. Il se trouvait au 2ème étage d’une
grande maison, du moins si on pouvait qualifier ce grand bâtiment rectangulaire
de maison, songea-t-il. Plusieurs maisons de ce genre étaient collées
à la sienne et le tout formait un cercle dont la vue donnait sur une
grande place. Une grande fontaine se trouvait au centre de celle-ci. Tidus commença
sérieusement à se demander s’il était toujours à
Bikanel, la chaleur étant supportable. Il se retourna et regarda dans
la direction du lit. La jeune fille était toujours endormie, il la dévisagea
en se demandant qui elle pouvait bien être pour être aussi familière
avec lui. Il se dirigea vers elle quand la porte s’ouvrit.
« Je vois que tu es totalement rétablit » lui dit l’homme
chauve comme un ballon de Blitzball, qui venait d’entrer. « Ma petite
Rikku était vraiment inquiète, tu sais ? ». « Rikku
? Alors c’est comme ça qu’elle s’appelle » ce
dit-il. « Je…Je vais bien, merci pour tout » lui dit-il. «
Ce n’est pas moi que tu dois remercier mon garçon, c’est
ma fille. Je vais te préparer à manger, tu dois avoir faim ».
Sur ces mots il sortit de la chambre. Tidus se retourna en direction du lit.
Rikku le regardait fixement, les voix l’ayant réveillée.
« Merci Rikku ! » dit-il finalement. Elle lui répondit par
un sourire et se leva. Elle lui tourna autour en le dévisageant. «
Tu n’as pas changé du tout en deux ans » dit-elle. «
Tu as 19 ans maintenant, c’est ça ? » Le jeune homme ne pu
lui répondre. « J’en ai 17 maintenant, l’âge
que tu avais quand on s’est rencontré. Comment tu me trouves? J’ai
grandi, je suis une femme maintenant ! ». Il se contenta de la regarder
ne sachant pas quoi lui répondre. « Tu ne dis rien ? » lui
demanda-t-elle. « Heu…je ne me souviens pas de toi, désolé…
» répondit-il. On pouvait lire une certaine déception sur
le visage de Rikku, mais elle lui fit tout de même un sourire. «
Ce n’est pas grave » lui dit-elle « tu réapprendras
à me connaître ».
Après le repas, Rikku emmena Tidus « en ville ». « On l’a bien reconstruit, hein ? » dit-elle. « De quoi ? » demanda-t-il. « Et bien le refuge ». A ce moment certain souvenir lui revinrent en mémoire. Il revit la destruction du refuge, les larmes de Rikku lors de la mort de son frère. Il se dit qu’il ne voulait plus revivre ça et qu’il ne voulait plus la revoir pleurer. « Voilà on est arrivé » dit la jeune femme après s’être arrêtée devant un drôle d’engin. « Je te présente ma dernière invention » dit-elle « elle n’a pas encore de nom mais fonctionne très bien, je t’assure ». L’appareil ressemblait à une trottinette en bien plus volumineux. Elle mit de grosses lunettes d’aviateur, monta dessus et s’accrocha au guidon. « Alors tu montes ? » fit-elle en regardant le jeune homme. Tidus était peu rassuré à l’idée de monter sur cette « machine » et recula d’un pas. « Tu as peur ?» dit-elle. « Tu n’as pas confiance en moi ? ». A ces mots il monta sur l’appareil juste derrière elle, son orgueil en ayant pris un coup. « Tiens-toi bien à moi » lui dit-elle avant d’allumer le moteur. La trottinette, partit à toute vitesse, laissant à peine le temps à Tidus de s’accrocher tant bien que mal à la taille de Rikku. Ils se déplacèrent ainsi dans le désert de Sanubia. L’engin flottait au dessus du sol, laissant derrière lui un nuage de sable. Rikku riait à cœur joie. « Alors, c’est génial, non ? » fit-elle à l’intention du jeune homme. Celui-ci ne répondit pas tellement il se sentait mal à l’aise, mais finit tout de même par dire quelques mots : « Tu…pourrais pas…ralentir…s’il te plait ? ». Elle s’arrêta immédiatement après avoir vu la tête du garçon. « Tu aurais du me dire plus tôt que tu étais malade, idiot » lui reprocha-t-elle.
Tidus releva sa tête quand des gouttes de frayeur apparurent sur son visage. « Tu as vraiment l’air mal, tu sais » dit-elle. Le jeune homme se contenta de faire signe à Rikku pour lui faire comprendre qu’elle devait se retourner. Elle leva les yeux, qui s’écarquillèrent à la vue du gigantesque vers des sables qui se tenait à quelques mètres de là. « C’est quoi ce monstre ? » lui demanda Tidus affolé. « C’est un vers des sables, mais je ne m’inquiète pas vu que tu es avec moi » lui répondit-elle. « Je n’ai peur des ces bêtes-là que quand je suis toute seule, car avec ma faible résistance physique, j’ai du mal à les battre ». « On peut se battre contre ces choses ? » lui demanda-t-il, « Bien sûr ! Alors tu te charges de le taper, moi je te soigne si tu en a besoin, ok ? ». « Comment ça, je lui tape dessus ? C’est pas avec mes poings que je vais venir à bout de se monstre moi » s’exclama-t-il. « Mais tu le tapes à l’épée bien évidemment, comme tu fais d’habitude, t’es idiot ou tu le fais exprès ? » lui répondit-elle. « Mais je n’ai pas d’épée et même si j’en avais une je ne serais pas m’en servir ». Rikku compris enfin à quel point la situation était désespérée. « Et bien ne t’inquiète pas, je me charge de lui ». Elle s’engagea dans un combat difficile. Elle frappait le monstre à l’aide des griffes solidement accrochées à ses gants. De temps en temps elle du prendre une potion al-bhede pour se régénérer. Au bout d’un quart d’heure de combat acharné, le vers des sables pris la fuite sans demander son reste à cette jeune excitée. « Ouf ! » s’exclama la jeune fille avant de s’évanouir. Tidus vint la rattraper. « Je suis responsable de tout ça. Pardonne-moi Rikku ! ».
Quand elle ouvrit les yeux, elle vu qu’il était
vraiment inquiet pour elle, elle sentit comme un pincement au fond de son cœur.
« Ne t’inquiète pas, je vais bien » lui dit-elle. Elle
le regardait fixement. Elle n’arrivait pas à détourner son
regard. « Il est si beau » songea-t-elle. « C’est tellement
dommage qu’il est amoureux de Yuna ». Sans s’en rendre compte
réellement Rikku posa ses lèvres sur celles du jeune homme [2].
Celui-ce ne dit rien, pensant que la jeune femme était peut-être
sa petite amie dans son passé.
La nuit était tombée quand ils arrivèrent
chez Rikku. La jeune femme partit se coucher dés son arrivée,
le combat de tout à l’heure l’ayant complètement épuisée.
Tidus mangea et alla se coucher aussi. Au milieu de la nuit, il fut réveillé
par un « toc toc » à sa porte. « Oui » dit-il.
La jeune fille entra dans la pièce. Elle portait un pyjama orange constitué
d’un petit short un peu large avec un T-shirt court laissant paraître
son nombril. Elle tenait dans ses bras un gros oreiller. « Je n’arrive
pas dormir » dit-elle « Je peux dormir avec toi ? ». Tidus
fut un peu surpris, mais persuadé que ça ne devait pas être la première fois,
il souleva sa couverture l’invitant ainsi à venir se coucher près de lui. [3]
« Cette nuit là je refis le même rêve.
La jeune femme était encore là. Elle était si belle que
mon cœur battait à se rompre »
Le lendemain Tidus se leva et se dirigea en direction de
la fenêtre. Il réfléchit longuement à la signification
de son rêve. « Et si c’était de cette femme que je
suis amoureux et non de Rikku ?» se demanda-t-il. La jeune Al Bhede se
réveilla. Elle vit Tidus perdu dans ses pensées. « Je suis
un monstre !» se dit-elle. « Pourquoi ne lui ai-je pas dit tout
de suite qu’il n’était pas amoureux de moi dans son passé
? Il ne doit plus rien comprendre maintenant. Je dois le lui dire, il en souffrira
sinon». Elle se leva et rejoint le jeune homme à la fenêtre.
« Tidus je dois t’avouer quelque chose » commença-t-elle.
Elle se tortillait ne sachant pas par où commencer. Il remarqua vite
qu’elle était embarrassée et il pensait savoir pourquoi.
« Ne dit rien, je sais » se contenta-t-il de lui dire. « J’ai
fait un rêve. Ce n’est pas la première fois que je le fais.
C’est elle la femme dont j’étais amoureux avant, j’en
suis sûr ». « Oui sûrement » répondit Rikku.
« C’est à Besaid qu’elle vit et qu’il te faut
aller. De toutes façons c’est là-bas que tu serais en ce
moment si tu n’avais pas fait naufrage ». Tidus la regarda désolé,
il ne savait pas quoi lui dire pour la consoler. Il ne voulait pas la rendre
malheureuse, mais il ne pouvait pas non plus se forcer à l’aimer
si son cœur battait pour une autre. « Allez, je t’emmène
à Besaid avec ma nouvelle invention » finit par dire la jeune fille.
« Quoi encore avec ce truc ? Mais je l’aime pas cette machine, moi.
Et puis comment veux-tu que j’ai confiance en cette chose si même
le bateau a coulé, hein ? » dit Tidus. « Ne t’inquiète
pas ! Je n’irais pas trop vite et puis il n’a jamais coulé
jusqu’à présent, et je l’ai beaucoup utilisé
déjà » dit-elle pour le rassurer. « Oui, le bateau
non plus n’avais jamais coulé avant…et maintenant il repose
au fond de l’océan… » pensa-t-il. « A croire
que je suis un porte poisse ambulant… »
[1] Shinia : Elle a toujours
pas changé de tenue celle-là ? Je sais qu’elle habite dans
le désert mais bon…elle doit bien avoir d’autres short dans
sa garde robe, non ? Bon j’ai rien dit…
Kero : Je te rappelle que tous les persos de cette fic porte les même
fringues qu’il y a deux ans, je n’arrivais pas à les imaginer
habillés différemment.
[2] Shinia : Je vais le dire à Yuna que sa
cousine piétine ses plattes bandes !! (*Shinia cafteuse…*)
[3] Kero : Si c’est pas mimi tout plein ^-^
Shinia : on dirait Zissi qui réclame pour venir squatter sous ma couette
en hiver…
Kero : Pour ceux qui ne connaissent pas Zissi, c’est la "gentille"
petite lapine de Shinia.
Par Floriane 2003
Chapitre 5 : Révélations