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Chapitre 3: Malchance
Le soleil venait de se lever quand le bateau arriva à
Luca. C’était une grande ville, très touristique pour une
raison des plus logiques : c’était le centre même du Blitzball
et donc le centre culturel de Spira. Le jeune homme débarqua et se dirigea
vers le bâtiment qui avait retenu son regard dès son arrivée
: le stade. Il eu à peine le temps de rentrer qu’il se fit aborder
par un homme roux, de grande taille portant une tunique violette et un double
pantalon large [1]. « Mais c’est l’ex-nouveau
joueur des Besaid Aurochs ! » dit-il. « On vient s’inscrire
pour le prochain tournoi ? Laisse-moi te dire que tu n’as aucune chance
fasse à nous ! Ça fait 5 ans que l’on gagne à chaque
fois, excepté il y a deux ans, contre vous mais là on était
pas très en forme… » s’exclama l’homme d’un
air à la fois supérieur et hautin. Le jeune homme blond se retourna
et le dévisagea avant de demander innocemment : « Tu me connais
? Qui es-tu ? ». « Je suis Bickson des Luca Goers, tu as la mémoire
courte » répondit-il. « Bon, je n’ai pas de temps à
perdre avec un joueur si médiocre, je vais m’entraîner. Rendez-vous
lors du tournoi ! ». Le jeune homme le regarda de travers « Et pour
qui il se prend ce mec, encore un peu et je lui envoyais mon poing dans la figure
» pensa-t-il. « Besaid Aurochs, c’est bien ça qu’il
vient de dire. C’est le nom de l’équipe dans laquelle je
jouais ?».
En s’éloignant, Bickson hésita soudain et fronça
les sourcils. Quelque chose clochait avec ce mec. Il y réfléchit
pendant un moment sans parvenir à mettre le doigt sur le problème,
avant de brusquement comprendre ce qui le dérangeait : le morveux n’avait
pour ainsi dire pas répliqué à ses piques, mais le vrai
problème était ailleurs : il n’avait pas changé d’un
poil en deux ans…
« Bonjour ! Je viens pour un renseignement » dit-il à la femme au comptoir d’inscription. « Savez-vous où je pourrais trouver l’équipe des Besaid Aurochs ? » La femme le regarda bizarrement puis éclata de rire. « Vous êtes vraiment drôle vous, on me l’avait jamais faite celle-là. Où pensez-vous qu’on puisse trouver les BESAID Aurochs hors de la période du tournoi? Mais à Besaid bien évidemment ! ». Le jeune homme en avait plus qu’assez : il venait de se faire traiter de joueur médiocre et maintenant on le prenait pour un idiot ! « ça m’apprendra à poser des questions » se dit-il. Il hésita longtemps avant de demander encore « Quand pars le prochain bateau pour Besaid ? ». La jeune femme sécha les larmes de ses yeux du à son fou rire avant de répondre. « Dépêchez-vous il est au port et il va bientôt partir ». « Merci » dit-il en se demandant vraiment si elle méritait qu’on la remercie.
Le bateau leva l’encre. Il ne l’avait pas loupé, heureusement se dit-il. Le soleil était caché derrière de gros nuages noirs. « Le temps se gâte on dirait » pensa-t-il « Il ne manquait plus que ça pour que ma journée soit définitivement ratée ». A vrai dire, il ne pensait pas si bien dire. La pluie commença à tomber quand le jeune homme rentra dans la cabine pour éviter de se faire mouiller. De petites à grosses gouttes, c’est un orage qui s’annonçait. Le tonnerre commença à se faire entendre quand un grand bruit fit sursauter le jeune homme. « Qu’est-ce que c’est que ça ? ». Il sortit de la cabine à toutes vitesse et fût au bord de la panique quand il vit le mât en flammes. « Mais c’est pas vrai » ce dit-il « je porte la poisse ou quoi ?». Les matelots essayaient d’éteindre les flammes à l’aide de seaux d’eau et de couvertures, mais sans succès. Les vagues devinrent de plus en plus dangereuses leur taille prenant une allure phénoménale. Le jeune homme tenta d’aider les matelots quand l’une d’elle l’éjecta hors du navire. « Un homme à la mer ! » s’écria un matelot. « Laisse tomber ! avec cette tempête on ne peut rien faire pour lui » cria le capitaine, qui tenait surtout à ne pas perdre un autre homme que le jeune inconnu. Il avait d’autre passagers à mener à bon port, même si ça s’annonçait plus que mal parti. A croire que Sin était réapparu…
Quand le jeune homme revint à la surface il ne pu qu’observer le désastre. Le feu s’était propagé sur la moitié du bateau, certaines personnes avaient sauté à la mer complètement paniquées. Le bateau finit par couler. Il n’eu pas le temps de réaliser les tristes conséquences du désastre qu’une autre vague vint le heurter. Mais cette fois-ci le jeune homme ne remonta pas à la surface.[2]
[1] Shinia : lui donnant l’air
d’une tapette finie…^-^
Kero : Tout ce que tu veux vu que je n’aime pas ce type…
[2] Shinia : Encore heureux qu’il est amphibi,
nan ?
Par Floriane 2003
Chapitre 4 : Un amour à sens unique