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Chapitre 1 : Une nouvelle Félicité
Le soleil se leva sur le petit village de Besaid. Tout le monde était encore endormi, à l’exception des pêcheurs habitués à se lever de bonne heure pour profiter du vent frais du large.
Dans une petite maisonnette, une jeune femme était endormie. Les rayons du soleil se promenaient sur la peau claire et fragile de ses joues. Ses paupières s’ouvrirent doucement, laissant paraître 2 yeux de couleur différente, l’un était bleu l’autre vert. Elle s’étira en baillant et se dirigea vers un petit miroir.
Comme toutes les maisonnettes de Besaid, celle de la jeune femme n’est pas très remplie. Il n’y avait là que le stricte minimum : un lit situé sous l’unique fenêtre de la maison, une table au centre de la pièce, une cuisinière (ou du moins de quoi allumer du feu et des casseroles pour pouvoir cuisiner), une petite commode à côté de son lit avec à l’intérieur, sa grande garde robe [1] et de petits objets sans valeur au premier abord mais rangés avec tellement de soins que la jeune femme devait vraiment beaucoup y tenir.
Le miroir se situait sur la commode contre lequel se trouvait un petit dessin représentant une petite fille entourée de ses parents. On pouvait y déchiffrer de manière peu lisible « Yuna » ; la signature de la petite dessinatrice.
Son visage se reflétait dans le miroir : ses cheveux bruns foncés ébouriffés par la nuit encadraient son visage pâle. Elle prit une brosse et se coiffa. Ses yeux étaient un peu rouges et de lourdes cernes soulignaient son regard triste. « Encore une mauvaise nuit » se dit-elle. Elle enfila sa longue jupe plissée violette décorée de petites fleurs roses, noua son gros ruban jaune, chaussa ses bottines sombres et sortit de sa maison en prenant bien soin de refermer le rideau qui lui servait de porte. [2]
Elle sortit du petit village perdu sur cette petite île qu’était Besaid, et se dirigea comme à son habitude en direction du bord de la mer. Elle se tenait droite sur le bord d’une falaise son regard perdu au loin. L’eau s’étendait à perte de vue. Le soleil n’était pas encore bien haut dans le ciel, mais il laissait paraître que la journée serait magnifique. Elle repoussa d’un geste distrait ses cheveux qui lui arrivaient presque au milieu du dos, le vent les soulevant et les rabattant sur son visage. Elle serra son pouce et son index qu’elle porta à sa bouche et souffla de toutes ses forces ; geste qu’elle avait pris l’habitude de faire tous les matins, comme une petite cérémonie personnelle, une prière aux rêves d’un peuple à présent endormi pour de bon pour l’éternité. Le sifflement se perdit au loin. Elle sembla chercher quelqu’un mais pas de réponse, rien. « Il m’avait pourtant promis qu’il viendrait si je sifflais…….mais…..il n’est pas là… » se dit-elle en retenant ses larmes, comme tout ces matins où il n’était pas là. | ![]() |
Deux ans avaient passés depuis la mort de Sin, deux ans que la nouvelle ère de Félicité régnait….deux ans que Tidus avait disparu.
Un peu plus loin, Kimari la regardait. Il n’avait pas cessé de veiller sur elle depuis la mort de Sin et même depuis bien plus longtemps encore… [3]
A des kilomètres de là, au fond de l’océan qui entourait toute les terres de Spira, un petit poisson arc-en-ciel nageait à toute vitesse derrière un autre poisson vert un peu plus grand. L’eau était calme, claire et si transparente que l’on y voyait tous les détails des coraux de milles couleurs installés là. Au centre de ce paradis sous marin se trouvait un homme replié sur lui-même en position fœtale. Il avait les cheveux d’un blond foncé à la racine mais très clair sur les pointes, juste assez longs pour que les mèches balaient son visage sous les courants marins. Il portait un T-shirt jaune à capuchon blanc sous une salopette asymétrique de couleur sombre. Sur le côté le plus long était cousu un symbole rouge bordé de jaune.
Les deux poissons le frôlèrent sans se poser de question, comme s’il était là depuis bien longtemps déjà. Chatouillé par les deux petits garnements, le jeune homme ouvrit les yeux, de beaux yeux d’un bleu profond s’harmonisant parfaitement avec l’eau qui l’entourait. Il s’étendit, se demandant quelques secondes qu’est ce qu’il pouvait bien faire là au fond de l’eau et remonta à la surface le sourire aux lèvres. [4]
Retournée au village, Yuna se dirigea vers une petite maison située un peu à l’extérieur du village. De forme un peu différente que les autres habitations de Besaid, cette maison semblait inhabitée de dehors, bien que de la fumée sortait de la cheminée. L’invocatrice entra dans la demeure. « Bonjour Lulu ! » dit Yuna en s’adressant à la personne qui vivait là. Cette dernière était assez grande et de peau très pâle, elle portait comme toujours une longue robe noire à dentelles laissant une grande ouverture à l’avant. On aurait pu voir ses jambes si elle n’avait pas accroché autour d’elles une cinquantaine de ceintures [5]. Lulu était debout, elle préparait des petits plats avec beaucoup d’application. « Il est bien tôt pour cuisiner… » demanda Yuna. Elle stoppa net en voyant la quantité phénoménale de nourriture se trouvant sur la table. « Je prépare un repas pour les Besaid Aurochs » répondit Lulu « ils partent s’entraîner toute à l’heure, il auront besoin d’un encas… », « Ils cuisinent eux même d’habitude que je sache » coupa l’invocatrice. « Oui, ce qu’ils trouvent sous la main…rien de bien équilibré en tout cas » rétorqua la magicienne. « Et depuis quand tu t’inquiètes pour leur pauvre estomac ? ». Lulu ne pu répondre, elle ne le savait pas elle-même. Elle rougit en cherchant à savoir mais son calme légendaire pris bien vite le dessus.
Sortit de l’eau, le jeune homme se déplaça
sur la plage sans trop savoir où il allait. Le lieu lui semblait familier
mais il n’arrivait pas à se souvenir quand et dans quelles circonstances
il avait bien pu venir là jadis, pour autant qu’il soit effectivement
déjà venu là. Il arriva dans un petit village construit
sur l’eau ou une jeune marchande le dévisagea : c’était
un adolescent pas très grand, fin et très mignon, se dit-elle.
« Bonjour ! » dit-elle. « Bonjour ! » répondit-il
« pourrais-je vous demander le nom de ce village ?». « Vous
êtes à Kilika, vous êtes perdu ? » demanda-t-elle.
« Kilika, ce nom me dit quelque chose… » pensa-t-il en se
grattant pensivement le crâne. La marchande le dévisageait toujours.
« Comment tu t’appelles ?» demanda-t-elle. Il ne répondit
pas, il réfléchit pendant une bonne minute et finit par lui répondre
embêté: « Je crois que je ne sais plus…»
[1] Kero : Je ne vois pas trop à quoi ça
lui sert, vu la fréquence à laquelle elle se change…mais
rappelons-nous la monstrueuse valise qu’elle voulait prendre lors de son
pèlerinage…ça m’avait bien fait rire en tout cas
Shinia : heu… c’était pas plutôt des dons pour les
autres temples ?? N’empêche que j’étais morte de rire
aussi !! ^__^
[2] Note : à Besaid toutes les maisons sont ouvertes, le rideau sert de porte
[3] Note : Le Ronso veille sur
elle depuis qu’Auron l’a emmener vivre à Besaid.
Shinia : une caméra de surveillance prendrait moins de place…
Kero : Une caméra ça protège pas les gens je te rappelle,
ça sais pas se battre !
[4] Dernière cinématique du jeu un
peu retouchée
Shinia : T___T argh… ouin…. Hurlement de désespoir de la
mort qui tue de frustration… mordage de paddle… tuage de console…
lançage de télé par la fenêtre fermée…
… non non, je ne suis pas sous médication, mais une fin pareil,
c’est… la frustration extrême. Heureusement que Kéro
est là pour arranger ça, hein ^____^
[5] Kero : Comment elle a fait pour les accrocher
? Je me le demande toujours…
Shinia : au fait, je devais te rappeler de ne plus les dessiner, elle et ses
ceintures maléfiques…
Par Floriane 2003
Chapitre 2 : Blitzball