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Chapitre 6 : Un retour inattendu
Les rayons du soleil parcourant le visage de Yuna la réveillèrent un peu plus tôt qu’à l’accoutumée ce matin-là. Elle s’étira en baillant. Pour une fois elle avait passé une nuit sans interruption, ce qui était rare depuis la disparition de Tidus. Elle s’habilla et partit en direction de la mer, quand une idée lui traversa l’esprit. « Je me demande si Lulu va bien » se dit-elle. « Je l’ai sauvée mais ce pauvre Wakka n’en était pas persuadé…Il l’a ramené chez lui, mais je suis tout de même un peu inquiète » L’invocatrice se dirigea vers la maison du jeune homme, tira sur le rideau et s’approcha du lit. Elle fit un large sourire à la vue des deux tourtereaux tendrement enlacés. Lulu avait le sourire aux lèvres ce qui rassura fortement la jeune femme sur l’état de santé de la magicienne. Yuna fit demi-tour, sortit de la maisonnette en prenant bien soin de ne pas les réveiller et se dirigea finalement vers sa destination quotidienne.
Le ciel était bleu ce jour-là, pas un seul nuage ne venait perturber cette matinée qui promettait d’être des plus belles. Elle s’approcha du bord de la falaise et joint ses doigts à sa bouche. Elle souffla très fort et regarda vers l’horizon plus par habitude que par réels soucis d’y apercevoir quelqu’un. En effet Yuna se doutait bien maintenant que son cher Tidus ne reviendrait plus. [1] S’il le pouvait, se dit-elle, il serait déjà de retour depuis longtemps. Elle avait toujours cru en lui, et elle savait pertinemment qu’il ne lui aurait jamais fait la promesse de revenir à chaque sifflement de sa part s’il ne pouvait pas la tenir. Quelque chose le retenait, c’était sûr, quelque chose d’inimaginable… ou peut-être que tout cela n’était en fait qu’un rêve, finit-elle par ce dire, oui un rêve… le plus beau de toute son existence…
Elle leva les yeux quand elle entendit soudain le bruit sourd d’un moteur. Elle regarda avec attention mais ne parvenait pas à voir quelque chose. Elle crut percevoir, après un moment, une tache noire vers l’horizon. « Je rêve ou cette chose s’approche de Besaid ? » se demanda-t-elle. A y regarder de plus près elle pu remarquer un drôle d’engin avec plusieurs personnes « à bords », pour autant que l’on puisse employer ce terme vu que la machine était minuscule, à peine plus grande que les personnes qu’elle portait. Combien étaient-ils ? Deux, peut-être trois… C’était difficile à savoir vu la distance à laquelle se trouvait l’invocatrice. Elle finit par reconnaître l’une des silhouettes : cette taille fine et élancée ne lui était pas étrangère. C’était bien là sa cousine Rikku. « Mais que nous a-t-elle encore inventé cette petite ? » se demanda Yuna amusée quand son souffle se coupa net. Elle se frotta les yeux pensant avoir une eu une vision. Elle secoua la tête et se gifla pensant alors qu’elle était entrain de rêver. Ce n’était pas le cas. [2] Des larmes se mirent à couler le long de ses joues quand elle reconnu clairement le jeune homme qu’elle avait attendu si longtemps…le jeune homme qui se trouvait dans tous ses rêves…le jeune homme qu’elle ne pensait plus jamais revoir…
La « trottinette » venait d’arriver sur la plage de Besaid sous les yeux stupéfaits des quelques pêcheurs qui s’apprêtaient à partir en mer. « Alors pas trop secoué ? » s’exclama la pilote. « Ah non ! C’était génial ! » répondit Tidus. « C’est pas ce que tu disais à la dernière halte qu’on a faite !» dit la jeune femme. « C’est qu’on finit pas s’y habituer » répondit le jeune homme décoloré. « Et on ne peut plus s’en passer après, c’est bien ça ? » dit la jeune fille en riant. Il n’eut pas le temps de répondre qu’elle rajouta « Je sais, je connais ça… ».
Rikku se tu en voyant Yuna dix mètres derrière Tidus, qui n’osait s’approcher de peur de se réveiller et de remarquer que tout cela n’était qu’un rêve. Rikku lui sourit. « Mais qu’est ce qui te fait rire ? » demanda le jeune homme « j’ai dit quelque chose de drôle ?». La jeune fille fixait toujours Yuna, et Tidus finit par se rendre compte qu’il n’était pas, à ce moment là, le centre d’attention de Rikku. Il se retourna et reconnu immédiatement la jeune femme de ses rêves. A ce moment, sous le choc de cette vision, une partie de ses souvenirs revinrent. « Tidus…Tidus…C’est bien toi ? » demanda l’invocatrice en sanglots. Il ne su que répondre en voyant les larmes de la jeune femme. Il s’approcha d’elle avec un sourire de consolation. « Oui, c’est bien moi, Yuna ». Il essuya les larmes de la jeune femme. « Je me souviens de tout à présent. Ne pleure pas ma Yuna je suis là. » La jeune femme sécha les reste de ses larmes et se jeta au cou du garçon. « Je t’aime Tidus, promet-moi…promet-moi que tu ne me laissera plus jamais seule ! » cria l’invocatrice. « Je t‘aime Yuna » se contenta-t-il de dire avant de l’embrasser. [3] | ![]() |
Fin
[1] : Kero : Elle en aura mis
du temps en tout cas…
Shinia : elle comprend vite… mais faut lui expliquer longtemps, hein…
^-^
[2] : Vous voyez, là j’imagine Yuna
en train de se taper la tête contre un palmier…
Shinia : oh oui ! Oh oui !!! ^o^ … … comment ça chuis sadique
?!
[3] : Oui, je sais Shinia, tu dois trouver ça
d’un neuneu…Mais tu dois te dire que c’est la première
fois que j’écris une fic (et ce sera sûrement la dernière)
et que c’est difficile de trouver une fin qui colle. En tous cas j’espère
que cette fic aura quand même plus à quelques personnes -_- ;
Shinia : sans commentaire… ^^ ;;; nan c’est mignon, quoi…
faut pas chercher une réflexion philosophique ou de l’action…
et faut pas être allergique à l’eau de rose et au syndrome
nunuche… chuis méchante, pardon ^.^ ;;
Par Floriane 2003